Neuvième volet de la saga littéraire du Bourbon Kid, Santa Mondega s’est, à l’heure où vous lisez cet article, déjà écoulé à plusieurs milliers d’exemplaires en France. Un livre très attendu, qui, autant le dire tout de suite, tient toutes ses promesses !
Petit retour en arrière… 2010 : un auteur britannique anonyme publie en France Le Livre sans nom. Un roman dans lequel le Bourbon Kid, un tueur impitoyable doté de super-pouvoirs, se frotte à des créatures du mal à la recherche de l’œil de la Lune, un mystérieux artefact.
Par la suite, celui que l’on a fini par appeler tout simplement Anonyme a régulièrement publié des suites au Livre sans nom, développant le personnage du Bourbon Kid et introduisant au passage de nombreux autres. Ces romans formant au final une fresque complètement dingue, peuplée de vampires et de zombies, de sorcières et de bikers, de squelettes et de démons !
Il était une fois aux portes de l’enfer
Dans Santa Mondega, le diable décide d’en finir avec le Bourbon Kid, son ennemi de toujours. Pour cela, il engage la Mort en personne ainsi que toute une troupe de cannibales. Le Bourbon Kid lui, peut heureusement compter sur ses amis alors que dehors, l’enfer se déchaîne…
À nouveau, Anonyme pousse tous les compteurs dans le rouge et ne s’impose aucune limite. Le ton est toujours le même et c’est une bonne nouvelle. Car au fond, s’il est évident que nous ne sommes pas ici en face d’un chef-d’œuvre de la littérature contemporaine, Santa Mondega, à l’instar des opus précédents, s’avère diablement divertissant, aussi drôle que percutant.
Résultat des courses, malgré la sauvagerie des affrontements, jamais le roman ne sombre dans le scabreux. L’auteur parvient à contrebalancer la noirceur de son récit avec des vannes souvent drôles et les personnages, haut en couleur, assurent à leur façon le show.
Très cinématographique, évoquant un peu les films de Quentin Tarantino (une rumeur a d’ailleurs longtemps affirmé que l’auteur était en réalité Tarantino), rempli de savoureuses références au cinéma des années 80 et 90, Santa Mondega est donc une réussite. Les Américains désignent ce genre de livre en utilisant le terme « page turner ». Car c’est bien de cela dont il s’agit : une fois que l’on a débuté, on tourne les pages sans même sans rendre compte…
Santa Mondega est disponible aux éditions Sonatines.