Financer ses études, ça coûte cher. Selon sa situation, on peut compter sur une éventuelle bourse. Mais il existe d’autres aides proposées par une multitude d’acteurs publics.
D’un montant de 1 000 euros, l’aide à la mobilité master est accordée aux boursiers qui changent de région académique entre la troisième année de licence et la première année de master.
Les étudiants boursiers sur critères sociaux peuvent bénéficier d’une aide au mérite de 900 euros annuels pendant 3 ans. La condition : avoir obtenu une mention TB à la dernière session du baccalauréat. Il n’y a en principe, aucune démarche particulière à accomplir, le Crous obtient l’information au niveau du rectorat et complète directement le dossier de bourse.
Mobilité internationale, coups durs…
Une aide à la mobilité internationale d’un montant mensuel de 400 euros est accordée sur une période comprise entre 2 et 9 mois aux boursiers qui souhaitent suivre une formation supérieure à l’étranger dans le cadre d’un programme d’échanges ou effectuer un stage international.
Gérées par le réseau des œuvres universitaires (Crous), des aides spécifiques peuvent prendre la forme d’une aide ponctuelle si l’étudiant rencontre momentanément des difficultés, ou d’une allocation annuelle en cas de difficultés pérennes. Infos sur le lien ci-dessus et au 0 806 000 278.
Enfin, une aide de 500 euros, cumulable avec d’autres aides, peut être accordée aux lycéens boursiers qui acceptent sur Parcoursup une proposition d’admission pour une formation hors de leur académie de résidence. L’examen du dossier est assuré par les Crous une fois l’inscription administrative effectuée dans l’établissement d’enseignement supérieur.
Accompagnement social
Pour terminer, sachez que près de 300 agents des services sociaux sont disponibles, principalement dans les Crous ainsi que dans certains établissements et assurent l’accueil et l’accompagnement des étudiants qui rencontrent des difficultés sociales.
Ils permettent aux étudiants qui en ont besoin d’être aidés dans leurs démarches d’accès aux droits (complémentaire santé, aides au logement, etc.), de bénéficier d’aides alimentaires et/ou financières ou encore de demander un accompagnement social, par exemple en cas de difficultés familiales, afin d’assurer au mieux leur réussite dans leur parcours universitaire.